FPTU mentionnait un midibus Van Hool aussi, je suppose que comme pour le Master il ne l'a jamais vu.

J'ai eu un doute en voyant la photo du SC10 n° 31 car le terminus en 1989 n'était pas à Grigny la Colombe comment le prétend faussement Wikipedia.
J'ai donc encore questionné Eric Tourniquet

Citation : E. Tourniquet

En 1988, la ligne 1 était plus courte avec un itinéraire assez différent par rapport à la ligne 80 actuelle.
A Grigny, le départ se faisait de la place de l'Eglise qui était bien plus grande qu'aujourd'hui : un immeuble a été construit au rez-de-chaussée duquel se trouve La Poste. Aujourd'hui, impossible de faire retourner un bus sur ce qui reste de la place. C'est là qu'est prise la photo du 31 de l'arrière.
La ligne empruntait ensuite les rues André Mayer, André Sabatier, Ampère, De Gaulle (ou Pasteur, j'ai un doute), Francis de Pressensé, Romain Rolland, traversait la RN86 puis remontait sur Les Vernes par la rue de Dobeln, ceinturait Les Vernes par l'Avenue de la Commune de Paris. L'arrêt Duclos était situé à une cinquantaine de mètres au nord de la chaufferie. Cet arrêt était très important car c'était lui qui desservait le lycée Picasso.
Ensuite, elle empruntait les rues du Docteur Roux, Julian Grimau, Jean Ligonnet et Victor Hugo jusqu'à la Place Carnot. Il y avait à cet arrêt l'agence commerciale du réseau, au rez-de-chaussée d'un immeuble devant lequel stationne le CBM dont j'ai envoyé une photo.
La ligne effectue alors un demi-tour pour reprendre les rues Robespierre et Pierre Sémard et desservir la gare de Givors Ville. Elle termine par les rues de Montrond et de la Paix. Le terminus Givors Centre Commercial était situé au droit de Carrefour à peu près à l'emplacement du rond point qui enjambe l'autoroute A47 (il n'existait pas à l'époque). Quelques services effectuaient la boucle par la route d'Echalas et la rue Fleury Neuvesel pour la desserte du quartier de la Freydière.
En venant du nord, la ligne 101, qui prenait l'indice 3 à Grigny et Givors, quittait la RN86 pour emprunter les rues André Sabatier et Pasteur (ou Ampère et De Gaulle, j'ai un doute), puis rejoignait la RN86 par l'avenue du 19 mars 1962. Ensuite, elle ne quitte plus la RN86 jusqu'à Bans et poursuit en direction de Vienne. Même itinéraire au retour.
J'ai noté qu'en septembre 1989, la ligne allait jusqu'à l'avenue Estragnat (desserte du Centre Chervet) qu'elle empruntait avec la rue Waldeck Rousseau pour rejoindre la D15E puis la RN86. En 1990, la ligne 1 est aussi modifiée pour desservir le Centre Chervet. Elle empruntait alors l'Avenue Estragnat et la rue Waldeck Rousseau jusqu'à la D15E, puis elle remontait les rues De Gaulle et Ampère, empruntait la rue Sabatier et redescendait par la rue Pasteur. Cet itinéraire se rapproche de celui actuel de la ligne 80.
Je n'ai pas trouvé la date à partir de laquelle elle passe par la rue Lénine aux Vernes au lieu de l'avenue de la Commune de Paris, ni quand elle a été prolongée à la Colombe.
L'Hôtel de Ville n'était pas desservi car il n'était pas possible pour un bus à gabarit standard de revenir ensuite vers la gare par les rues Marcel Paul et Zola. La rue du Suel était très étroite et il y avait des immeubles à l'emplacement de la place sur laquelle est aujourd'hui implanté l'arrêt des bus.
Je manque d'information sur les évolutions successives de chaque ligne, sur les prolongements à l'ouest pour mieux desservir la zone commerciale et au nord jusqu'à La Colombe.
De mémoire, la principale restructuration est intervenue en 2004 (ce qui correspond à l'article de presse qui a été publié sur Tecelyon) avec la création de la ligne 1bis, l'abandon de la desserte par la ligne 101 au tarif local au profit d'une ligne 3 exploitée par Gibus et l'adaptation de la ligne 1 dans Grigny.
La desserte de l'Hôtel de Ville est aussi assez récente. Elle a été rendue possible par plusieurs démolitions d'immeubles rue du Suel, ce qui a permis aux bus de passer de la rue Roger Salengro à la rue Marcel Paul, et aussi à l'angle des rue Emile Zola et Pierre Sémard (la place actuelle et le rond point sont assez récents).

Pour illustrer ceci, voici une vue aérienne (Géoportail de l'iGNF) du centre de Grigny prise le 19/07/1990


(le toit blanc est peut-être un bus)

et l'itinéraire principal en 1990 selon la description d'Eric Tourniquet, sur fond de plan TCL de 2009 pour comparer



Aucune trace d'un terminus au rond-point de la Colombe n'apparaît sur les vues IGN jusqu'en avril 1997. Ensuite on semble voir la piste puis des bus.
C'est à confirmer mais il semblerait que La Colombe ait été desservi à partir de la rentrée 1997, date à laquelle le réseau achète 2 PR100MI de 1980 au Sytral.

Citation : JM-C
car le terminus en 1989 n'était pas à Grigny la Colombe comment le prétend faussement Wikipedia.

J'ai beau relire l'article je ne vois pas où c'est marqué. Y'a le tableau présentant les lignes au 31/12/2006 avec les dates d'ouvertures initiales (donc 1988 pour la 1), tu ne te serais pas emmêlé les pinceaux ?

J'ai mal interprété le tableau, je pensais que, comme ici, il donnait toutes les évolutions de la ligne.
Il reste encore plusieurs zones d'ombre à éclaircir:
- la date de création du réseau, rentrée de Noël du 04/01/1988 ? les SC10 ont été MEC en 12/1987 et E. Tourniquet a pris des photos en février.
Le SYTUAG a été créé en 1987.
- Le SYTUAG étant l'AO, l'exploitant (donc CGEA Transports au début) avait une DSP. De quel type ? de quelle durée ? probablement courte puisqu'on trouve Transexel (groupe VIA-GTI) un peu partout dont un document du ministère de l'équipement sans date donnée toutefois. 10 ans c'est improbable puisque c'est le début de la fin pour VIA-GTI,
- A qui appartenait le matériel ? probablement à l'AO comme à Lyon, car aucun logo de transporteur ne figure sur les bus, sauf pour l'affrété Faure. A Versailles, par exemple, où les bus appartenaient à la SVTU, son logo était bien en vue.
De plus, le matériel reste le même lors du changement d'exploitant.
- de quand date le prolongement à La Colombe ? probablement à la rentrée scolaire de 1997 (10/09/1997) puisque le parc comporte un bus supplémentaire, mais sans aucune certitude (sauf que c'est après septembre 1996 car il n'y avait que 3 bus en ligne ce qui aurait fait une fréquence de 30' en HP). Et pourquoi 2 PR100 MI ex TCL dont la MEC était le 18/08/1980 (18 ans !) et la vente du R312 n° 42 n'ayant que 9 ans ? accident ? Il est vrai que des bus relativement récents pour des services scolaires ne faisant qu'une course le matin et une le soir ce n'est pas nécessaire.
- quid du Master ? quelqu'un en a vu une photo ? et pourquoi aurait-il eu le n° 35 alors qu'il y en avait plein de libres (le 39 par exemple). Et pourquoi les 2 derniers R312 ont eu les n° 63 et 64 alors que les 61 et 62 semblent inutilisés ?

Bonjour.

J'aimerai savoir si des personnes savent comment était effectué le retournement à Ternay Transformateur.
Actuellement desservi par la ligne 111 des Cars du Rhône, l'arrêt actuel des Cars du Rhône a toujours gardé le nom de l'arrêt Gibus.
Ci-dessus, une vue sur Google Maps de l'arrêt. https://www.google.com/maps/@45.6250973,4.81945,149m/data=!3m1!1e3?entry=ttu

A savoir que les abribus actuels (celui situé avant la rue de la Grande Borne et celui après la rue de la Sarrazinière) n'existaient pas en 2008.

Donc je ne vois que 2 possibilités de retournement à savoir un passage par le Chemin du Buyat puis par la Rue de la Grande Borne, soit un passage par le centre de Sérézin-du-Rhône par la Rue de la Sazzazinière, la D149 et la Route de Ternay.

Autre chose que j'aimerai savoir pour la desserte de Ternay, est-ce que les 2 branches à savoir celle de Ternay Transformateur et celle de Ternay Boucherattes existaient depuis le début où est-ce que une des 2 branches a été crée en premier.

Pour info, les poteaux Gibus étaient encore présent en 2008 sur Ternay (on peut les voir les vues de 2008 sur Streetview).

Bon, encore du nouveau !

J'ai reçu des informations précieuses de Patrick Kirstetter de la FTPU, ils n'ont pas tout à fait tout mais quand même pas mal de dates de MEC et de réformes.

Les R312 n° 62 et 63 étaient des ex STRD Dijon mais il y a deux surprises du chef:
- il y a bien eu 6 et non pas 5 SC10U 2 portes dont le fameux n° 39.
- il n'y a pas que le R312 n° 42 vendu à Trans-Roissy en 1997 mais aussi les 40 et 41 ! Ce qui fait une opération blanche avec les 47 à 49 mais il doit u avoir une raison. Motorisation plus puissante ? portes pneumatiques (mais ça pouvait être modifié en rétrofit) ? diagramme des sièges ?

Voici le parc mis à jour (v 3)



J'ai rajouté quelques photos dans la photothèque, je les mettrai ici demain.

Edit 26/04: tableau plus complet avec les n° de châssis et les VIN. Finalement il y a bien 6eu 6 SC10U, tous ex RATP (le 6e étant la 7183) car la FTPU n'a pas de dpnnées pour le n° 30 qui semble bien être l'ex bus-école n° 69 qu'elle ne liste pas.

Reste plus qu'à résoudre le cas de ce mystérieux midibus Van Hool évoqué dans le numéro 12 de FPTU.

Il n'est pas écrit que c'était un midibus, mais seulement qu'il avait 2 portes. Et peut-être chez Faure, en attendant la livraison du T 815 (lequel n'est d'ailleurs pas mentionné) ?

En relisant oui tu as raison, c'est peut être même le T815 de 1991 en fait.

EDIT : chose intéressante sur la photo du C35 c'est qu'il est bleu avec manifestement le blason de Givors dessus... Ce serait donc l'ancien minibus municipal ? Ca expliquerait potentiellement le non changement de la plaque, il devait toujours appartenir à la ville et il a du rester jusqu'à l'arrivée du MG 36 en 1991.

Voici cette photo prise en février 1989



Il apparaît aussi partiellement sur ce cliché à côté du CBM TDU n° 35 réformé (plus de girouettes)



qui était en service, photographié place Carnot un an auparavant



L'ex bus-école n° 69 de la RATP était garé aussi au dépôt avec sa livrée d'origine et son ancienne plaque de garage provisoire parisienne (4572 WWL 75) derrière le pare-brise



Cette voiture n'est pas citée par RU12 ni dans la base de la FPTU. A la place ils ont un SC10U n° 30 immatriculé 8905 MW 69 le 23/12/1987 et un autre sans numéro immatriculé 1942 MX 29 le 07/01/1988, sans d'autres détails. Il est donc probable que ce soit cette voiture qui a du être administrativement ré-immatriculée dans le 69 lors du changement de propriétaire. Il n'avait pas besoin de porter sa plaque en 69 puisqu'il ne sortait pas du dépôt.

Toujours au niveau des SC10U, pour être rigoureux, il y a quelques divergences entre les diverses sources sur des points de détails, principalement:
- correspondances entre les ex coquilles RATP (69, 7128, 7129, 7131, 7183, 7202 et 7232) et les numéros de parc Gibus (sauf pour 31 et 33)
- n° de parc du 6^e SC10 34 (RU12) attribué ailleurs au 2^e CBM, 30 voire 39 ?

La dernière incertitude concerne le Master II. Arrivé quand et d'où ? Avait-il une livrée Gibus ? si non peut-être pas vu parce que pas identifiable, pouvant être confondu avec un véhicule de service (contrôleurs ?). Ce qui est certain, c'est qu'il y avait officiellement 13 voitures à remplacer en janvier 2007 (Sytral, ministère de l'équipement) et qu'il restait à part lui 10 R312 (43 à 49, 51, 63 et 64), 1 Agoras S (52) et 1 MG36 (21) soit 12 voitures.

Côté photos, je rajoute ce cliché argentique du Setra S140 ES pris rue Victor Hugo sur le pont sur le Gier en février 1988, que ne j'ai pas mis dans la photothèque car il a mail vielli, une partie ayant rougie, mais c'est un important témoignage d'époque qui a le grand mérité d'exister



A noter qu'il était équipé de girouettes Gibus et en livrée Gibus.

NB: sur le forum je publie les photos en version réduite à 800 px mais on peut toujours afficher l'original sur ordinateur par le menu contextuel Afficher l'image