@Ibou: Pourrais-tu te renseigner auprès d'anciens habitants de Vaulx où était l'ancien terminus du 37 à Vaulx dans les années soixante ? La ligne avait une antenne qui allait à Cusset (alors terminus du 7) par la Cité St Jean jusqu'à la création de la N7 en 1971 (qui est devenue la 7 actuelle que tu connais). L'autre antenne allait à la Place de Cx Luizet (terminus du 27) puis a été prolongée aux Brotteaux et ensuite à la Part-Dieu pour donner la 37 actuelle.
Merci à toi.

J'ai trouvé cela à la Bibliothèque en consultant Le Progrès du 3 janvier 1961: terminus Vaulx HLR.
Sur le site de la mairie de Vaulx, il est indiqué que la Cité HLR Marcel Cachin au Bourg a été construite en 1958. Marcel Cachin était une figure du PCF mort au début 1958.
Ça correspond à quel arrêt actuel ?

D'autre part à quel arrêt actuel correspond le 1er terminus de la 51 appelé "Vaulx La Grande Ile" ?
Dans l'historique de LeL, les derniers arrêts sont: Picasso, Lesire et Michoy.

Je pense avoir trouvé la réponse.
Le 14 septembre 1959 la ligne 35 (Cusset - Vaulx) est prolongée de Vaulx (Mairie) à Vaulx (HLR Marcel Cachin), avec un arrêt intermédiaire Place Pasteur.
J'ai un plan de Vaulx au début des années 70:

En fait, c'est le terminus actuel de la ligne 37, rue de la République.
Ce qui m'a embrouillé, c'est que la mairie a changé de lieu (comme à La Mulatière ou à Caluire). L'ancienne mairie était non loin de la place Boissier.

La ligne 35 rejoignait Cusset par l'avenue G. Rouge et l'avenue G. Péri (itinéraire repris par la 57). Quand la ligne 37 a été créée, elle passait comme la 37 actuelle par le chemin St Jean (actuellement rue Lucette et René Desgrand) mais devait rejoindre la 35 par la rue des frères Bertrand.

Quand la N7 et la 51 ont été créées, la 37 est passée directement par l'av. du 8 mai 1945 (trajet qu'elle a sur le plan).
Le terminus de la 51 "Vaulx la Grande Ile" etait situé au carrefour avec la rue des Maraîchers, donc doit correspondre à peu près à l'arrêt actuel "Les Grolières" (terminus à la mise en service du GRB).
Comme on le voit, la 52 allait aussi au début à Marcel Cachin.

Message édité par : JM-C / 13-05-2007 19:02

En fait la 10 avait deux sections suburbaines (Pt Mul' - Oullins Ville - St Genis Pl. Joffre) avant le 1er juillet 1963, date où les TCRL décident de supprimer une section suburbaine sur chaque ligne (la 8 n'a alors plus qu'une section urbaine jusqu'à Crépieux, la 41 jusqu'à Montessuy)

@ K-L: en janvier 1955, la ligne 15 (Bellecour - La Maillette) avait une fréquence de 45' en HC (une seule voiture) et de 10' en HP (5 voitures).
Fin 1959, lors de l'arrivée des tout premiers PH 80, la durée du trajet avait du être rallongée (à cause des travaux) et la fréquence améliorée (exploitation à un seul agent), car il y avait 8 ou 9 voitures au parc (12 pour 14 + 15)

Message édité par : JM-C / 13-05-2007 19:54

Ça y est ! Le chapitre II de l'historique est en ligne, avec le plan du réseau en 1956 dont j'avais déjà parlé.

J'ai lu sur un autre site consacré aux TC que la ligne 38 aurait été équipée à sa création de Chausson ASH.
Comme vous le savez, j'ai passé plus d'une semaine à la BM de la Part-Dieu et je suis obligé de rétablir la vérité historique.
NON, il n'y a jamais eu (sauf peut être en habillage) de Chausson ASH sur la 38.
Celle-ci a été exploitée dès sa création avec un seul CR et équipée (dixit Le Progrès) d'autobus neufs à 2 portes (donc, vu la date, obligatoirement la première tranche de PLR*).
Les Chausson ASH avaient 3 portes et étaient à deux agents (conducteur + receveur) et ont roulé successivement dans cette configuration sur la 28, puis sur la 7 (en attente de la livraison des premiers PBR) et enfin sur la 27, au moins jusqu'en mars 1959**.
Ils ont ensuite été transformés pour l'exploitation à "agent seul" (CR) comme on disait à l'époque et ont circulé sur la 12 ter (Grange Blanche - Parilly - Vénissieux, ancêtre de la 48), la 36, peut-être aussi la 12B (actuellement 35) lorsqu'elle a été envoyée au Charréard, puis la 5B (Bellecour - Tassin Combattants semi-direct) et les lignes D et TS.

* Voir chapitre suivant de l'historique, en ligne dans peu de temps
** Je suis entré en 6e au Lycée du Parc (qui n'avait pas du tout la réputation actuelle) en septembre 1957 et j'avais un abonnement scolaire 2 lignes 7/8 (la 41 n'existait pas encore) . Je l'ai changé en 8/27 à la rentrée 1959 car les PCR de la 8 étaient partis au printemps sur la 27 (ça, c'est un détail qu'on ne peut oublier: mêmes bus, mêmes n° de parc) et la 7 avait trop de problèmes (en gros ceux de la 1 actuelle).
Le problème vient d'une erreur de date d'un livre consacré aux bus et cars du lyonnais qui comporte de très nombreuses erreurs de ce type (les dates) et qui ne détaille pas du tout l'exploitation, à la différence du Trolleybus à Lyon de Bobmétro (LeL) qui est une référence et dans lequel je n'ai trouvé AUCUNE erreur.
Pour les plus jeunes, ce livre est en accès libre au 4e étage de la BM. Pour ceux qui ont quelques sous, je ne puis que leur conseiller de l'acheter (on le trouve encore en vente dans les grandes librairies comme celle qui donne des sacs jaunes, ou auprès de son auteur).

En ce qui concerne la 38, elle partait des Brotteaux où j'allait fréquemment prendre le bus pour trouver de la place avant la horde des autres élèves qui attendaient à Astoria (actuellement Vitton-belges).
Elle a été équipée à cette époque de PLR, puis de Renault R4211 3 portes puis de SC2 (ça c'est vrai).

Message édité par : JM-C / 01-06-2007 18:21

Je ne sais plus si je l'ai celui des trolleys. Pour la 38, je n'en sais absolument rien. A noter que c'est Bobmétro qui s'occupe aussi des historiques des lignes de bus sur LeL dans le Mag. Il est possible que des coquilles s'y glissent.

Il est vrai que "Un siècle de bus et cars dans le Lyonnais" comporte pas mal d'erreurs, Bobmetro y a aussi participé mais les erreurs pour des choses de ce genre sont fréquentes, je l'ai déploré quand j'ai épluché les périodes que je connais.

Au moins, sur un site, on peut les réparer/corriger ;-)

Le problème des livres, c'est qu'on ne peut pas corriger à postériori les coquilles ou les erreurs.
Et Bobmétro m'avait dit que son éditeur ne lui avait laissé qu'un jour pour relire !
Maintenant, Bobmétro, il n'avait pas 7 ans quand la 38 a été créée et forcemment il n'a pu que recopier que quelque chose venant de quelqu'un d'autre. En fait, il n'a commencé à prendre des notes qu'en 1966 pour poursuivre les historiques du bouquin d'Arrivetz (que j'ai et qui est aussi à la BM) paru en 1965. Le problème des lignes 38 et suivantes, c'est qu'il n'y a que trois lignes sur elles dans ce livre et c'est pour ça que je me suis tapé 10 ans de Progrès à lire.
Mais en tout cas, Bobmétro fait un travail remarquable mais c'est sur que lui (ou moi) pouvons nous tromper sur les périodes anciennes, surtout sur des lignes loin de notre domicile ou de notre école.
Le plus bête, c'est que j'avais envoyé à Bobmétro tout ce que j'avais trouvé à la BM mais je me suis planté dans son e-mail et il n'a pas du le recevoir à temps. Mais il pourra recouper ses infos avec les miennes pour les lignes 39, 41, 42, 43 et 44 (je me suis arrêté pour l'instant fin 1963).

Message édité par : JM-C / 01-06-2007 23:27

Exemple de coquille (venant directement d'Un siècle de....en lyonnais): mise en service de PH100 neufs sur la 15 en 1962.
C'est impossible car les tout premiers PH100 n'ont été immatriculé qu'en...février 1963 (j'ai trouvé sur un site d'assurances auto les plaques au 1er janvier de chaque année depuis 1950). De plus il y a dans le bouqun d'Arrivetz (un ancien cadre de l'OTL) une photo de PH80 sur la 15 en..1964.
Je suis tombé dans Le Progrès sur une interview de M. Léridon (sous-directreur de l'OTL) qui avait dit que les lignes d'Oullins seraient équipées en PH100 lorsque les trolleybus seraient remplacés fin 1963 (en réalité le 18 janvier 1964). En fait les PH100 manquaient de puissance et seule la 15 (profil plat) en a été équipée, toutes les autres lignes ont eu des Saviem SC2 plus puissants.
Tout cela pour dire qu'il est facile de se tromper quand on n'a pas les moyens de vérifier ce qui a déjà été publié (et qui peut-être n'était qu'une simple coquille d'imprimerie).