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K-L

Forum » » L'exploitation » » Pour 007


Posté : 08-06-2006 10:08 icone du post

Tiens, mon grand 007, va donc voir sur tesse_trop_basses_bientot_relevees.html?135013">ce lien.

Pour plus de simplicité, je le recopie ici:

Ces signalisations anarchiques et inadaptées sont source d'accidents. Les préfets sont priés d'y mettre bon ordre.

Les radars devraient désormais être mieux signalés aux conducteurs afin d'éviter les freinements intempestifs.

LIMITATIONS de vitesse incohérentes, parfois même trop basses et peu visibles : dans une circulaire du 26 mai dernier, les ministres de l'Intérieur et des Transports demandent conjointement à l'ensemble des préfets de faire le ménage sur leurs routes. Nombre de signalisations déroutent encore l'automobiliste. La circulaire distingue notamment trois catégories de limitations de vitesse posant problème.

Tout d'abord, et même si l'indication semble aller à contre-courant de la politique répressive, Nicolas Sarkozy et Dominique Perben estiment que «les seuils de limitation existants, s'ils paraissent manifestement trop bas, sont à relever».

Un signalement qui s'impose d'urgence

On ignore quelle proportion du réseau routier est concernée. Ces cas, encore fréquents, seraient les vestiges d'une période pas si lointaine où, les forces de l'ordre accordant une tolérance aux dépassements, les limitations de vitesse, pour compenser, étaient parfois exagérément sévères. Une époque aujourd'hui révolue.

«Ces limitations de vitesse trop basses toujours en vigueur peuvent conduire à des accidents. Pour qu'une règle soit respectée, elle doit être juste et adaptée», explique le général Jacques Mignaux, conseiller pour la sécurité Place Beauvau. Dans le même ordre d'idée, les limitations à «45», pourtant bannies du Code de la route, sont encore appliquées dans certaines communes. «Un total anachro nisme qu'il faut faire cesser», selon l'acci dentologue, Claude Got.

Le deuxième cas concerne ces routes qui, selon la circulaire, «bien que présentant le même profil et des caractéristiques identiques en termes de sécurité, enchaînent des limitations différentes». Les exemples sont nombreux. L'un d'eux est livré par Claude Got : il s'agit d'un tronçon d'une départementale en région parisienne située à la sortie de la commune de la Celle-Saint-Cloud. «Alors qu'on est hors agglomération, la limitation est à 50 puis passe à 70 et après à 90. Ces indications incohérentes perturbent le conducteur qui se fait prendre dès qu'il y a un contrôle», relate le spécialiste.

Enfin, les deux ministres interpellent les représentants de l'État sur l'effort à consentir pour «bien signaler tant à l'approche qu'à la hauteur de chaque radar fixe, la limitation de vitesse afin d'anticiper des comportements accidentogènes liés à des freinages intempestifs».

Un signalement qui s'impose d'urgence, selon le député maire du Gers, Gérard Dubrac (UMP), qui avait interpellé Dominique Perben sur ce sujet en mars dernier et dont le département a eu à connaître un récent accident illustrant le danger. Fin mai, une collision frontale entre deux véhicules a fait cinq blessés.

Pour éviter les voitures devant lui qui avaient brusquement freiné à l'approche d'un radar, l'un des conducteurs avait donné un violent coup de volant percutant le véhicule arrivant en sens inverse.

C'est en septembre prochain que les préfets devront rendre compte de leur travail réalisé à partir de cette circulaire.

En parallèle, et pour la première fois, des audits de la politique locale de sécurité routière ont été lancés. Une initiative destinée à identifier sur le terrain les raisons de bons et de mauvais chiffres en matière d'accidents de la route. A ce jour, huit départements ont été désignés en fonction de résultats jugés préoccupants.

L'Hérault, le premier à se plier à cet exercice, a rendu sa copie la semaine dernière.


Merci à Mumubmw pour le lien

Message édité par : K-L / 08-06-2006 10:11


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