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L'autobus du futur ...
antérieur
Pour remplacer l'autobus
standard, RVI sort le R312 en 1984.
L'accueil réservé au véhicule
probatoire est mitigé mais finalement le Sytral
emboîtera
le pas à la RATP en commandant 320 R312 répartis
en 4 séries livrées entre 1989 et 1995.
L'arrivée des Agora sonnera le glas des R312 et les
cantonnera à un rôle complémentaire.
La genèse
Après le choc
pétrolier de 1973 et l'augmentation de la
fréquentation des transports publics, l’UTP (Union
des Transports Publics) proposa d'étudier le remplacement de
l'autobus standard (SC10 et PCM) par un véhicule plus
accessible (plancher plus bas), plus confortable et plus facile
à maintenir.
Le cahier des charges de
"l'autobus du futur" fut terminé en 1979 et
prévoyait un véhicule de 12 m à 3
portes doubles louvoyantes intérieures et avec un plancher
plat et bas comportant cependant encore un double enmarchement,
nécessitant de placer le moteur à
l'arrière en position verticale, interdisant donc toute
possibilité de plateforme arrière ouverte et
même d'une grande baie.
Deux constructeurs (Heuliez
et RVI) firent une étude mais seul RVI proposa un prototype,
baptisé R312 (3 portes, 12m), dont le plancher
était à 56 cm (soit 7 cm de moins que celui des
standards) et la hauteur totale de 3,10 cm. La suspension est pneumatique
intégrale à correction d’assiette et le
moteur Diesel est le RVI MIDS 0620-45. Deux boites de vitesses
automatiques sont proposées (ZF4 HP500 à 4
rapports ou Voith à 3 rapports avec ralentisseur hydraulique
incorporé).
L'architecture est nouvelle:
le châssis mécanisé est
habillé de quatre faces boulonnées entre elles
puis recouvert du toit qui ferme la "boîte". A noter que le
poste de conduite est très ergonomique, avec son tableau de
bord réglable. Les roues, à faible
diamètre, permettent une bonne répartition des
sièges "Cantilever" qui sont fixés sur la paroi
latérale pour faciliter le nettoyage. Le chauffage est
assuré par des
échangeurs avec le liquide de refroidissement mais
ceux-ci sont placés sous le plancher et l'air chaud circule
dans les parois latérales.
Présentation officielle des 3 premiers R312 probatoires dans
la cour du Ministère des Transports le 28 février
1985
Photo: plaquette RVI
Neuf véhicules de
pré-série furent assemblés dans les
ateliers centraux de Championnet de la RATP puis mis au point chez RVI
à Vénissieux. Et c'est le probatoire lyonnais
(châssis n° 004) qui fera les premiers essais le 28
juin 1984.
L'exemplaire lyonnais qui est
équipé de la boîte ZF, qui
revêt la livrée de l'époque et est
numéroté 3120, effectue sa première
sortie lyonnaise (mais non commerciale) le 24 avril 1985 avec 80
personnes à bord. Il est testé en service
régulier le mois suivant, d'abord sur le 39 puis sur
d'autres lignes à profils différents (38, 4, 10,
73, 58 et 33), retournant plusieurs fois chez RVI pour des
améliorations.
L'accueil est très
mitigé du fait du tangage dû aux roues trop
petites et accentué par des barres stabilisatrices pas au point
sur les premiers modèles. Les freins sont trop puissants
et la consommation de carburant est plus élevée
que celle des standards en raison du poids à vide (11 t) et
des renvois d'angle de la transmission.
Le R312 probatoire fut testé (entre autres) sur la ligne 73
où il est en attente au terminus de Vaugneray
Photo: Boblyon
Mais la surconsommation est
compensée par les économies de maintenance et la
RATP finira par passer commande, le Sytral lui emboîtant alors le pas. Le probatoire est alors repeint avec une nouvelle
livrée conçue spécialement pour les
R312: les bas de caisse et les pare-chocs sont gris, le tour des
fenêtres noir et une bande marron entourée d'un
filet orange atténue l'aspect poids-lourd de
l'arrière.
Les premiers
véhicules de série
Les premiers R312 de
série sont affectés au dépôt
de Perrache et mis en service sur les lignes 30 (3101 à
3119) le 17 avril 1989 en compagnie du probatoire
renuméroté 3100 et 55 le 9 mai 1989 (3120
à 3126), soit presque un an après la RATP (1er
juin 1988).
Le moteur qui
développe 196 ch permet de gravir la Montée de
Choulans et la vitesse de pointe (68 km/h) est suffisante pour la
traversée du tunnel de Fourvière. La commande des
portes est pneumatique et les sièges (29 places assises)
sont les standards RVI (pas d'option possible), avec une
rangée double derrière le conducteur et des
sièges isolés à droite
jusqu'à la porte centrale.
Le R312 probatoire repeint et renuméroté 3100
terminera sa carrière commerciale sur le
troisième 90
où il a été photographié
quai Chauveau le long du Conservatoire
Photo: STAR42
Le R312 probatoire sera
repeint et renuméroté 3100 mais roulera peu en
ligne et, après le prolongement du métro
à la Gare de Vaise (28 avril 1997), il sera
transformé en voiture-école.
Une seconde tranche identique
équipera les lignes 73 (3127 à 3142) et 19 (3143
à 3165) le 7 février 1990 puis 28 (3166
à 3181) le 26 février 1990.
La ligne 28 sera
équipée à titre de test de R312
climatisés et ses R312 (sauf le dernier qui avait servi de
prototype) déménageront à La Soie pour
le 67 où ils seront mis en service le 27 mars 1991 (3166
à 3180).
Les R312 des premières tranches avaient reçu une
bande marron avec un filet orange à l'arrière,
comme on le voit sur la 3133 du 74 et un 72 dans la gare
routière de Gorge de Loup encore en travaux
Photo: Daniel Tilliet
A l'occasion de la mise en
service du métro D le 9 septembre 1991, les lignes 55 et 73
échangent leur attachement et on note donc quelques
mutations, si bien que des voitures de la première tranche se retrouveront alors sur la nouvelle ligne
74 (3120 à 3125) et les 73 (3126 à 3136), 19
(3137 à 3159) et 55 (3160 à 3165).
On notera
également que la ligne 29 sera exploitée les
samedis, dimanches et durant les grandes vacances avec des R312 des
autres lignes du dépôt de Perrache (30, 73 et 74).
Les R312 seconde version
Les premiers R312
étaient conformes, par anticipation, à la norme
"Euro 0" pour les moteurs de véhicules de plus de 3,5 t qui
avait été définie (d'avance) par la
directive CEE 88/77 du 3 décembre 1987 qui ne devenait
applicable qu'aux véhicules immatriculés
après le 1er octobre 1990.
90 R312 encore à
la norme €0 seront mise en service entre mars 1991 et
février 1992. En ce qui concerne l'aspect, les seules
petites modifications concernent à l'intérieur
l'armoire technique située derrière le poste de
conduite et le bas de caisse dont les parois en dessous des vitres qui
étaient rouges deviennent grises. Extérieurement,
seul le bloc optique arrière est modifié.
Par contre, il faut
distinguer 4 tranches présentant des différences
de motorisation, de livrée et de diagramme
intérieur.
R312
climatisés à l'essai
Peu après sa mise
en service, une climatisation Carrier est montée sur la
dernière voiture de la première série
(3181) à titre d'essai.
Les R312 climatisés se reconnaissaient grâce au
bloc condenseur sur le toit comme sur la 3181
effectuant l'arrêt Cordeliers (déplacé)
sous la neige le 26 mars 1990
Photo: STAR42
Le test sera
étendu à toute la ligne 28, les
premières voitures de la 2e série (3301
à 3315) étant modifiées à
l'identique peu après leur mise en service le 25 mars 1991,
sauf une (3302) qui prendra feu en se rendant à Albi chez
Safra. Pour tenir compte de la climatisation, la puissance du moteur
est portée à 206 ch.
Malheureusement, cette climatisation
installée en seconde monde était loin d'être au
point. Outre les infiltrations d'eau de pluie dues à son
installation post commercialisation, elle était très
bruyante et manquait singulièrement de puissance lorsque le
soleil tapait sur les baies vitrées (cas de la ligne 15, ligne
d'axe nord-sud par excellence). Ceci plus la perte de puissance du
moteur engendrée lorsque la climatisation était en fonctionnement
rendait les trajets assez pénibles.
Dernière
tranche de 196 ch
Les anciennes voitures du 28
n'étant pas assez nombreuses pour la ligne 67, 10 neuves
(3316 à 3325) seront affectées en
complément le 27 mars 1991. Celles-ci, non
climatisées, conservent la motorisation de 196 ch de la
première série.
La restructuration
liée à la mise en service partielle du
métro D le 09 septembre 1991 verra la mise en service des
derniers R312 de cette tranche (garés en attente pendant
l'été) sur les nouvelles lignes 96 (3326
à 3335) et 99 (3336 à 3342) ainsi que sur le 72
(3343 à 3348).
Le 31 août 1992, la
ligne 3 est écourtée et ses trolleybus sont
remplacés par 3 R312 (3340 à 3342), le 99 n'ayant
plus que 5 voitures en ligne (il récupère le
proto clim). Il recevra des R312 neufs le 5 septembre 1994 et ne conservera qu'un seul de ses R312 d'origine (3339).
R312 plus puissants
Une petite tranche de 19
véhicules analogues aux précédents
mais plus puissants (206 ch comme les bus climatisés) sera
mise en service le 3 février 1992 sur les lignes 95 (3349
à 3353) et 16 (3354 à 3364) puis le 10
février sur le 21 (3365 à 3367).
Les R312 de la dernière tranche reçurent une
nouvelle livrée plus sobre.
Sur la 3382 vue au Pt de la Mulatière en mars 1992,
il n'y a encore que les deux bandes rouges latérales
Photo: Boblyon
Nouvelle
livrée pour les derniers livrés
Les 23 derniers
véhicules faisant partie de la même commande que
les précédents (et ayant des VIN
consécutifs), auront la même puissance (206 ch)
mais leur diagramme intérieur est modifié (les
sièges isolés passent à gauche et il
n'y a plus que 26 places assises pour 90 debout au lieu de 82) ainsi
que leur livrée (l'orange cèdant la place au
rouge et la bande arrière marron disparaissant).
On notera que ces voitures
furent mises en service entièrement blanches et que les
bandes rouges puis noire sous les vitres ne furent apposées
que quelques semaines après. Les 5 premières
(3368 à 3372) seront affectées en
complément sur le 21 ce qui laisse
à penser que les prévisions intiales avaient
changé et les autres seront pour les lignes 55 (3373
à 3376) et 10 (3377 à 3390).
La livrée des R312 de la 3e série sera
complétée par une bande noire ceinturant le
véhicule en-dessous des baies,
comme on peut le voir sur la 3388 en habillage institutionnel sur la
ligne 8, ici place Gensoul
Photo: X
Les voitures du 55 seront
ensuite mutées sur le 98 à l'arrivée
des Citybus à plancher bas le 8 juin 1995, sauf une (3376)
qui ira à Oullins sur le 88 qui avait
récupéré 3 R312 du 10 (3377
à 3379) lorsque 3 articulés seront mis en ligne
le 5 septembre 1994.
On notera que tant qu'elle sera
normalement en SC10R, la ligne 8 (tout comme la ligne 63) sera
exploitée (sauf indisponibilités) les samedis, dimanches
et vacances d'été avec des R312 des autres lignes du
dépôt d'Oullins et majoritairement avec des bus de la
ligne 10.
Les R312 à
motorisation €1
Une nouvelle directive
eutopéenne (CEE 91/542) du 1er octobre 1991
définit de nouveaux taux de dépollution dits
"Euro 1" et "Euro 2" à respecter respectivement
après le 1er octobre 1993 et le 1er octobre 1996.
Deux séries de
R312 €1 seront commandées. Le respect de la
nouvelle norme nécessite une augmentation de la puissance
qui est portée à 253 ch. L'aspect
extérieur reste pratiquement le même, sauf le
hayon moteur qui comporte plus d'ouies pour assurer un meilleur refroidissement.
Nouveau bus, nouveau
confort
L'aménagement
intérieur est plus soigné avec des sièges plus
confortables à dossier haut et de la moquette bordeaux sous
les baies.
La mise en service de la
première série sera accompagnée d'un
slogan "Nouveau bus, nouveau confort" adhésivé
sur les vitres arrières. Elle comporte deux tranches de 49
véhicules dont la première conserve les
mêmes portes pneumatiques que les R312 plus anciens mais la
seconde est équipée de portes
électriques qui seront le cauchemar des conducteurs en
particulier sur les lignes sensibles.
La livrée des R312 "nouveau confort" était
identique à celle de la série
précédente, comme on peut le constater sur la
3029 à Cuire
Photo: Boudewijn Deurvorst
Les mises en service ne se
feront pas dans l'ordre numérique car c'est à
Cuire le 33 (3021 à 3035) qui sera le premier
équipé le 23 février 1994. Il faudra
attendre le 21 mars 1994 pour voir apparaître les autres, les
20 premiers (3001 à 3020) à Audibert sur le 36 et
les suivants sur le 77 (3036 à 3039) à Cuire et
le 66 (3040 à 3049) à St Simon.
Les voitures à
portes électriques seront mises en service en août
1994 à St Simon sur les lignes jumelées 20 et 22
(3050 à 3064), aux Pins sur le 99 (3065 à 3069),
à Audibert sur le 12 (3070 à 3084) et
à Perrache le 22 août pour équiper le
49 (3087 à 3098) et augmenter le parc du 30 (3085
à 3086).
Rien ne distinguait les R312 à porte pneumatiques de ceux
à portes électriques comme on peut le constater
sur la 3090
dans la descente du chemin de Choulans en avril 1997
Photo: Alex
L'arrivée des bus
à plancher bas, d'abord sur le 99 (mais qui n'avait que 4
voitures) puis ensuite sur les lignes 12 et 36 provoquera les premiers
mouvements importants. Le remplacement des R312 du 12 le 18 mai 1998
provoque une réorganisation du parc d'Audibert: les lignes
60 (3001 à 3006), 12E (3013 à 3021) et 32 (3066
à 3074) sont équipées, le 36
récupère les bus (à portes
pneumatiques) du 96 qui reçoit des bus à porte
électriques (3075 à 3085).
Sinon, à la
même époque, la ligne 59 passe en R312 avec 5
voitures libérées par le 12E et 4 de cette
série (3062 à 3065) qui avaient
été mises en service sur le 20 et le 22
raccourcis et séparés lors de
l'arrivée du métro à la Gare de Vaise
l'année précédente.
Evolution des affectations de la série 3001 à
3098 de leur mise en service à 2003
Document: JM-C
Le 18 décembre
1999, la ligne 36 aura le privilège d'être l'une
des deux premières (avec le 23) de devenir accessible aux
UFR ce qui permet de muter 7 voitures (3008 à 3012, 3021 et
3085) d'Audibert à La Soie pour la ligne 1
exploitée provisoirement en autobus durant les travaux de
construction de la plateforme du tramway sur le Cours Lafayette.
L'interim prend fin le 28
août 2000 ce qui permet d'équiper le 93 avec les
anciennes voitures du 36 (3007 à 3012). Le 96
rétrograde au rang de navette au profit du 32 (3066
à 3077) et ceci permet d'équiper le 94 en R312
(3078 à 3085). On notera aussi qu'une voiture est
passée au pool rénovation (3065 puis 3061). A la
mise en service du tram T2 le 2 janvier 2001 tout rentre dans l'ordre
pour le 96 mais celui-ci n'a alors que 5 voitures de cette
série (3083 à 3087) car le 32 ne perd que 3
voitures.
Enfin, du
côté de Vaise, les lignes 20 et 22
reçoivent du matériel neuf en décembre
2001, leurs R312 glissant sur le 45 qui ne les gardera pas longtemps,
ceux-ci déménageant en deux temps à
Audibert sur des lignes secondaires (80, 87 et 54) sauf le seul
à portes pneumatiques (3049) équipé de
surcroît de caméras qui lui ira sur le 93 qui
dessert les Minguettes.
Comme le montre l'arrière du R312 à motorisation
€1 n° 3410, ceux-ci ne se distinguaient des
€0 que par le rajout d'ouïes
d'aération
sur les deux côtés du hayon arrière et
par un bloc optique différent
Photo: X
La dernière
série de R312 lyonnais
Celle-ci sera livrée l'année
suivante et est quasi identique à la première, à
part la moquette qui a disparue et le remplacement des phares jaunes
par des blancs (les autres R312 étant modifiés dans la
foulée, tout comme les SC10 encore présents).
Pour les CR, conduire cette série
était un régal, Renault ayant très largement
amélioré la prise de roulis grâce de meilleures
barres stabilisatrices au détriment, il est vrai, de
l'amortissement des défauts de la chaussée. Par la suite,
la SLTC, avec l'aide de Renault, modifiera le fonctionnement des portes
électriques, réglant d'un coup la latence avant leur
ouverture et les blocages en position intermédiaire.
51 voitures seront mises en service sur
les lignes 14 d'Oullins (3401 à 3407) et 37 de La Soie (3408
à 3421) le 3 août 1995, 62 des Pins (3422
à 3429), 26 à Alsace (3430 à 3440) et
à Parmentier (3441 à 3445) ainsi que 46 de
Perrache (3446 à 3451) le 21 août.
Le 26 ne conservera ses R312
même pas 2 ans et ceux d'Alsace sont mutés
à La Soie sur le 52. Les 5 de Parmentier permettront de
remplacer les articulés de la ligne 12E le 30 juin 1997
(leur nombre étant suffisant pour le service
d'été).
Les R312 affectés
à la ligne 12 seront libérés le 18 mai
1998 ce qui permettra indirectement le 59 reçoit 9 R312 le
30 juin 1998 dont 5 ex 12E (3441 à 3445)
Un essai de nouvelle livrée comportant une bande gris
métallisé avait été
effectué sur un R312 alors affecté à
la ligne 10 (3377)
vu ici aux Ateliers centraux. On notera la curieuse absence de
numéro de parc
Photo: C. dC. (collection JôNaT)
Les rénovations
Un essai de nouvelle
livrée sera effectué en 1994 sur un R312 (3377)
avec la suppression de la bande noire sous les baies, le nouveau logo
du réseau et surtout le rajout d'une large bande gris
métallisé à mi-caisse qui ne sera pas
conservée lors des rénovations des autres véhicules qui s'effectueront
entre 1998 et 2003 aux Ateliers Centraux.
La sellerie des sièges sera
changée et remplacés par une bleue du
même type que celle des R312 €1.
La principale modification
est la disparition des bandeaux et de la plaque arrière
d'indice de ligne remplacés par des girouettes à
pastilles (la latérale affichant l'indice de ligne, des
points intermédiaires et le terminus). La girouette avant
à film fait également place à une
grande girouette à pastille. La dernière
série (3401 à 3451) rénovée
en 2003 recevra un boitier de commande des girouettes plus moderne.
Les R312 rénovés n'avaient plus de bandeaux (ni
la bande noire qui était en dessous), remplacés
par une girouette latérale
comme sur la 3075 rue Chevreul dans la boucle de retournement de
Jean-Macé en 2003
Photo: Xavier Lansade
La norme de
dépollution €3 définie par la directive
CEE 1999/96 entre en vigueur le 1er octobre 2001. Le Sytral
décide alors de bénéficier des
subventions accordées pour mettre les autobus €1
à la norme €3 par "retrofit".
Les R312 €1 seront
donc équipés d'un FAP additivé
(nécessitant de rajouter un catalyseur dans le circuit de
gazole) lors des rénovations qui ont lieu à cette
époque (série 3000 en 2001/2002, 3400 en 2003) ce
qui se traduit par une perte notable de puissance. Les R312 €0
de 196 ch et de 206 ch déjà
rénovés ne seront pas transformés car
manquant de puissance et non concernés par la subvention de
l'ADEME.
Les R312 inaccessibles
relégués au second plan
La directive CE 2001-85, qui
ne sera retransmise en droit français que le 12
février 2005, impose l'accessibilité aux UFR
à tous les véhicules neufs et à tous
ceux des nouvelles lignes. Les R312 qui tenaient le haut du
pavé et équipaient des lignes importantes lors de
leur mise en service, déjà placés au
second rang lors de l'arrivée des bus à plancher
bas, vont définitivement être confinés
aux lignes complémentaires en banlieue en évitant
les cités sensibles pour ceux pourvus de portes
électriques.
Le R312 a changé
de statut et va devenir le bus du passé, surtout
après les réformes des derniers SC10 et PR100 au
printemps 2003.
Stabilité
relative de la première série
Dans un premier temps, on
observera surtout des glissements internes surtout à UTV.
Le 11 juillet 1992 ont lieu
quelques aménagements à la RRS de 1991: la ligne
5 raccourcie reçoit des R312 (3137 à 3139), la
ligne 98 est créée en R312 avec 5 voitures (3100
et 3140 à 3143) ce qui provoque un glissement sur le 19
(3144 à 3165), le 55 se voyant affecter en
complément 2 voitures (3166 et 3167) mutées par
La Soie. Le 4 janvier 1993, le probatoire (3100) passera sur la
nouvelle ligne 90 (qui n'avait qu'un seul standard).
Evolution des affectations des R312 de la première
série
Document: JM-C
Le 5 septembre 1994, la ligne
3 reprend l'antenne Dardilly du 19 qui n'a plus que 15 voitures (3151
à 3165) et se voit affecter 9 R312 de cette série
(3142 à 3150). Le 8 juin 1995 sont mis en service des bus
à plancher bas sur le 55, le 5
récupère le proto PR112 au GNV, ce qui permet
d'équiper les lignes 43 et 40 (3158 à 3166), le
98 récupérant les voitures du 3.
Le 4 septembre 1997, La Soie
mute 5 voitures (3168 à 3172) à Audibert sur le
12E qui a perdu ses articulés. Deux retournent sur le 67 et
les autres filent à St Simon le 18 mai 1998. On a donc les
premiers R312 sur les lignes 30 (3102 à 3118), 73 (3119
à 3126), 74 (3127 à 3136), 5 (3137 à
3139), 3 (3140 à 3147), 19 (3148 à 3158), 40/43
(3159 à 3168), 89 (3169 et 3170) et 67 (3171 à
3180), la tête de série (3101) ayant
été versée au pool
rénovation (d'abord à UTO puis à UTS).
Quelques R312 (3137
à 3141) feront partie en 2000 et en 2001 d'un pool
"SIDV/Billétique" constitué pour permettre la
pose des bandeaux du SIDV sur tout le parc et remplacer les anciens
oblitérateurs mécaniques par les valideurs
électroniques actuels.
Les R312 €0 avaient la charge à gauche comme on
peut le voir sur la 3171 au dépoart de L. Bonnevay
qui servait, en fin de carrière, de réserve
à la ligne 7
Photo: X
La ligne 30,
dernière ligne majeure à avoir des R312, devait
devenir accessible au printemps 2000 mais ce ne sera fait qu'en janvier
2002. Ses R312 sont alors mutés à Audibert en
remplacement des SC10R du 35 (3103 à 3109), sur le 96 (3110
à 3117) et le 76 crée le 2 septembre 2002 et
exploité avec une seule voiture (3102). 9 bus passent en JD
le 1er septembre 2003, les autres roulent encore sur le 35 (3105
à 3110 et 3114).
Le seul autre changement
notable est le remplacement des SC10R du 64 en janvier 2002 par 7 R312
(3136 à 3143) en récupérant ceux du
pool SIDV/Billétique et en profitant d'une diminution du
nombre de standards sur les lignes 40, 43 et 89.
Les autres voitures de
Perrache (3118 à 3135) resteront sur le 73 et le 74 avec une
modification importante de la répartition le 1er septembre
2003, le 73 écourté n'ayant plus que 3 voitures
(3118 à 3120).
Les passage en JD
commenceront pour la rentrée du 2 septembre 2003 et toute la
série sera affectée aux lignes scolaires
à la rentrée suivante du 2 septembre 2004, sauf 2
voitures qui seront en réserve (3137) et encore sur le 19
(3155 équipé de vidéo) à
UTV.
A la rentrée des
vacances de Pâques du 28 avril 2008, il n'en reste plus que 3
en scolaires (3131, 3132 et 3138 à UTP). Ceux-ci serviront
à UTN, à partir du 10 septembre 2009, pour les
nouveaux stages de FCO rendus obligatoires par la directive CE 2003/59
et ne seront réformés qu'avec Atoubus, sauf un
(3131) accidenté le 10 décembre 2009.
Comme la 3305 au terminus de Vernaison, les R312 climatisés
terminèrent tous leur carrière sur la ligne 15.
Photo: K-L
Les bus
climatisés à Oullins
Le 28 recevant les premiers
Agora S le 20 décembre 1996, ses R312 climatisés
seront mutés à Oullins sur la ligne 15.
Après l'équipement de la ligne 10 en Agora S le
24 avril 1998, 3 voitures (3301, 3303 et 3304) seront
affectées au 88 jusqu'en avril 2000.
Dès lors,
l'ensemble des R312 climatisés (3301 et 3303 à
3315) roulera uniquement sur la ligne 15 et y terminera sa
carrière commerciale le 15 février 2006. Ils
partiront ensuite en JD à Vaise sauf la 3310 qui sera
réformée.
A la rentrée
scolaire du 2 septembre 2009, toute la série sera
réformée sauf deux (3305 et 3307) qui seront
utilisés pour la FCO jusqu'à Atoubus.
Evolution des affectations des R312 climatisés
Document: JM-C
Peu de mouvements pour
les 3300, sauf à la fin
Comme pour les 3100, on
n'observera pendant 10 ans que des glissements internes
Aux Pins, le 24 perd 3
articulés le 5 septembre 1994, au profit de R312 qui
étaient sur le 99 (3336 à 3338). Le dernier (3339)
restant sur le 99 partira en renfort à Oullins en février
1997 (sur le 14 puis le 15). Les 3 autres seront mutés
à Audibert sur le 96 lorsqu'il renaîtra de ses
cendres le 1er janvier 2001.
A Oullins, lorsque le 10 sera
équipé d'Agora le 24 avril 1998, 9 de ses
voitures permettront d'équiper le 63 (3381 à
3389), la dernière allant en complément sur le 14
(à la place de la 3339) et les deux autres (3379 et 3380)
servant de réserve (à la ligne 15) et permettant
d'assurer en R312 un service chargé du 8.
Les 3 voitures du 88 (3376
à 3378) sont mutées à Audibert sur le
36 qui récupère aussi celles du 96 (3325
à 3335) le 18 mai 1998 pour pouvoir équiper les
lignes sensibles 12E et 60 de R312 €1 à portes
pneumatiques.
Le 18 décembre
1999, un des ex R312 du 36 (3334) passe en pool rénovation
et les 12 autres (3326 à 3333, 3335, 3376 à
3378), servent de remplacement aux ER100 de la ligne 1 qui
récupère aussi une réserve d'UTO
(3379), l'autre (3380) passant en pool rénovation. Le 1, qui
a besoin de 26 voitures (dont les 7 €1 mentionnés
plus haut), puise en complément dans les réserves
des lignes 67 et 95 (3171, 3349 et 3350) et reçoit 3 bus
à plancher bas neufs.
Evolution des affectations des R312 non climatisés de la
seconde version
Document: JM-C
Le 28 août 2000, la
ligne 1 retrouve ses trolleybus et son parc provisoire de R312 est
disséminé: 6 (3326 à 3328, 3333, 3335
et 3379) intégrent le pool SIDV/Billétique, un
(3378) passe en pool rénovation, deux (3376 et 3377) sont
conservés en renfort par UTS. Les 4 autres de la
même série sont mutés à St
Simon pour le 98.
Lorsque le pool
SIDV/Billétique sera dissous, ses 6 R312 de la
série 3300 seront affectés au 68, l'une des
dernières lignes encore en SC10R. Celui-ci ayant 9 voitures
en ligne, il récupèrera les 2
conservés par UTS (3376 et 3377) et un bus d'UTV (3348).
La ligne 7, l'une des deux
dernières exploitée en SC10R (avec le 80 d'UTA)
récupèrera 4 R312 un peu dispersés auparavant
(3337 à 3340) en mars 2003 (la 3336 remplaçant
l'ancêtre 3101 sur le 68).
Quant aux voitures mises en
service neuves sur les lignes 67, 95 et 16, elles y feront pratiquement
toute leur carrière. Il en est de même pour le 21
et le 72 à UTV où le 98 (3368 à 3375
à la fin en 2007) en conservera jusqu'en décembre
2007.
Après rénovation, tous les R312 avaient des
sièges bleus comme on peut le voir dans la 3343 le 27
septembre 2007
Photo: X
Les dernières
mutations auront lieu en juin 2004 quand les lignes 67 et 85 auront
été équipées en
matériel neuf. Les 10 voitures de 196 ch étant
toutes munies de caméras (le 67
avait été la première ligne
équipée) ne sont évidemment pas
versées aux services scolaires (sauf 3323 en mauvais
état) mais dispatchées sur d'autres lignes: 16
(3316), 63 (3317 à 3322), 19 (3324) et 21 (3325) ce qui a
pour conséquence de faire passer des ex 63 en JD (3381,
3382) et de muter 4 R312 (3387 à 3390) à UTV pour
le 43 et accessoirement le 90 (3385), le 63 conservant les deux (3383
et 3386) équipés de videosurveillance plus un
(3384) en complément.
La dernière ligne
à être exploitée en R312 €0
sera le 68 qui en aura jusqu'en mars 2008 (3326 à 3328,
3333, 3336, 3338 et 3340). Cependant, plusieurs R312 seconde version
termineront leur carrière au pool rénovation
(3334, 3339 et 3378 à 3380) et même l'un d'entre
eux (3334) reprendra du service sur la ligne 49 après
l'incendie criminel du dépôt de Perrache du 30
septembre 2009 et ne sera réformé qu'un an plus
tard au bout de 19 ans de bons et loyaux services.
A noter qu'une dizaine de
R312 €0 (3323, 3338, 3350 à 3352, 3355, 3356, 3381 à 3383 et 3386) auront un sursis de quelques mois en
étant incorporés en février 2010 au
pool Amélie. Pour l'anecdote, un autre (3320) terminera sa
carrière en FCO jusqu'à Atoubus et sera le
dernier réformé de la série
à plus de 20 ans mais ce n'était pas en service
commercial.
Une seule fin
prématurée à déplorer dans
cette série (3374) après un incendie technique le
6 février 2008 (en habillage sur le 21).
Les R312 €1
increvables
La RRS consécutive
au prolongement du tramway T2 à St Priest le 27/10/2003
s'accompagne d'une nouvelle réorganisation du parc des R312
d'Audibert qui possède alors la majorité des R312
à portes électriques de la série 3000.
La seule ligne sensible est le 93 qui se voit doté d'un parc
entièrement à portes pneumatiques et
équipé de videosurveillance (3008 à
3011, 3022 et 3049).
La face arrière des R312 rénovés
était presque toute blanche ce qui accentuait le
côté poids lourd de ces véhicules,
comme on peut le constater sur la 3008 le 24 avril 2009 à
son terminus de l'hôpital de Feyzin-Vénissieux
Photo: JM-C
Les autres R312 de cette
série équipés de caméras
(3001 à 3004, 3023, 3024, 3047 et 3048) sont sur le 60 (3001
à 3007), le 62 (3023, 3024) qui vient de
déménager des Pins à Audibert et à Vaise (3047 et
3048) sur le 66 et le 19.
Les R312 d'Audibert non
équipés de videosurveillance sont curieusement
affectés de façon
éparpillée et non par séries
numériques sur les lignes 12E (3012 à 3017, 3071
et 3072), 80 (3050 et 3051), 87 (3052 à 3057), 54 (3058,
3059, 3069, 3070 et 3081 à 3083), 76 (3060 et 3079), 96
(3066 à 3068 et 3075 à 3078), ainsi que 94 (3080)
et 62 (3073 et 3074) en complément. La plupart de ces R312
ne seront plus en service commercial en mars 2008 sauf ceux du 93 qui
les conservera jusqu'en septembre 2009 et celui de la ligne 50E (3058)
qui l'aura de septembre 2005 à décembre 2008.
Seule la ligne 12E avait
reçu du matériel à plancher bas en
octobre 2006, 4 R312 (3070 à 3072 et 3080) filant
à Vaise pour le 43 et 5 (3012 à 3015 et 3017)
faisant le voyage de la ZI du Recou à l'occasion de
l'intégration du réseau Gibus le 1er janvier
2007. Un R312 (3016) sera versé au pool
rénovation et le dernier (3018) sera affecté
à la ligne autoroutière 58E et débridé pour l'occasion.
Le 43 recevant du
matériel neuf en septembre 2009 refilera les siens au 72
à la place de celui (3021) qui y était depuis
septembre 2003. Le 19 conservera des R312 (à la fin 3020,
3037 à 3039, 3047 et 3048) jusqu'en septembre 2009.
Evolution des affectations de la série 3001 à
3098 de 2003 à la réforme
Document: JM-C
La libération des
R312 sans caméras de Cuire à
l'été 2003 permettra principalement de retirer
les derniers PR100.2 d'Alsace du réseau et, après
un court intermède sur la ligne 4 exploitée en
thermiques pour travaux, d'équiper les lignes 59E (3025
à 3031) et 70 (3032 à 3036) qui les garderont
respectivement jusqu'en avril et septembre 2008, sauf la voiture (3036)
qui était sur le 77 à ses débuts et
totalisait donc moins de kilomètres que les ex 33 et ne sera
éliminée que par Atoubus à plus de 17
ans. On a vu plus haut que les 3 autres ex 77 resteront sur le 19
jusqu'en septembre 2009 pour la même raison.
On notera que la ligne 49
conservera la plupart de ses R312 d'origine jusqu'en juin 2010, un
sursis de deux mois étant accordé au dernier des
mohicans (3096). Cependant, 3 voitures périront dans
l'incendie du dépôt de Perrache le 30 septembre
2009 (3089, 3093 et 3095) et seront remplacées par deux qui
devaient être réformées (3010 et 3070).
A la rentrée de
septembre 2010, il ne reste qu'un seul R312 €1 de la
première série affecté à
une ligne (3036) mais il y en a 3 en pool rénovation (3019,
3059 et 3060).
En 2006, comme tous les autobus du réseau, le self-service a
été supprimé sur les R312 qui ont
été exploités en MPA.
La 3424 au terminus de la Gare de Vénissieux le 17 septembre
2008 arbore les autocollants de la MPA plus celui de la
vidéosurveillance
Photo: JM-C
Jusqu'en 2004, il y aura peu
de mutations des R312 de la série 3400 provoquées
par deux remplacemnts par des bus à plancher bas. En
août 2000, la ligne 37 est partiellement
équipée en bus à palettes et
cède la première moitié de ses R312 au
81 qui complètera (3408 à 3417)
l'année suivante lorsque le 37 deviendra totalement
accessible aux UFR. Le reste permettra le réajustement du
parc des lignes 14 (3420) et 62 (3418 et 3419), en raison des travaux
du tram T2 pour cette dernière.
En septembre 2000, le 46
récupère des bus à plancher bas ce qui
permet d'équiper partiellement le 17 (3446 à
3451) en remplacement de ses SC10R. Le parc de la ligne ne deviendra
homogène qu'en juin 2004 avec 3 R312 €1
supplémentaires (3420, 3421 et 3431), le 14 recevant un
autre bus de réserve (3409).
Pour être complets,
il faut déplorer un accident mortel sur la ligne 62 dont un
R312 (3427), qui sera réparé, percutera un
semi-remorque le 23 octobre 2002 après avoir
grillé un feu rouge.
La mise en service du
prolongement de T2 le 27 octobre 2003 voit la mutation du 62
à Audibert, son parc étant repris en grande
partie (3422 à 3427) par la nouvelle ligne 26, le reste
étant éparpillé sur le 74 et le 94. En
décembre 2003, c'est au tour du 59 de devenir accessible aux
UFR et le 94 est alors totalement en R312 de la série 3400
en complétant avec les 5 bus (3441 à 3445) qui
avaient été équipés de
caméras sur le 59 qui dessert la ZUP de Rillieux.
En juin 2004, la
libération des 81 et des 52 permet au 74 d'être
totalement équipé en R312 €1 en ce qui
concerne les standards (3408, 3411 à 3418, 3428 à
3430) et au 64 d'avoir des R312 plus récents (3432
à 3439) dont 3 à caméras (3432
à 3434). On note qu'à moins de 10 ans, un R312
(3440) est versé définitivement en
réserve aux scolaires.
Mouvements des R312 série 3400 avant Atoubus
Document: JM-C
Rien ne bougera avant la fin
de l'année 2007 où la mise en service des bus
neufs sera étalée sur 6 mois ce qui aura pour
conséquence que les ripages, impliquant souvent des mutations
en cascade, prendront également plus de 6 mois bien qu'il
n'y ait que deux dépôts destinataires (Audibert et
St Simon).
Elles commencent à
Oullins en novembre 2007 avec le départ des voitures de la
ligne 14 à UTV (sauf 3401) et ne se termineront qu'en juin
2008 avec celles du 17 à UTA. Ceci permet
d'équiper les lignes 98 (3402 à 3407 et 3409) et
les lignes 80 (3446 et 3447) et 62 avec les 4 bus du 17
équipés de caméras (3448 à
3451) . Aux Pins, mutation des 26 (3422 à 3427), dont un
seul n'avait pas de videosurveillance (3427) pour la ligne 87
d'Audibert qui les conservera jusqu'à la mise en service du
tram T4 (21 avril 2009) tout comme le 62. Les voitures
concernées passeront en scolaires sauf deux qui auront un
sursis de 5 mois sur le 93 (3448) et le 50E (3451) et une (3431) qui
sera réformée.
Le 74 est servi en dernier en
matériel neuf ce qui libèrera en mars 2008 9
voitures (3408 et 3411 à 3418) pour le 21 d'UTV et deux
(3428 et 3429) pour la ligne Zi1 d'UTA après un bref passage
sur le 72 d'UTV. A noter qu'un bus du 74 (3410) ne sera jamais
muté car détruit par incendie technique le 20
décembre 2007.
A la rentrée de
septembre 2009, il ne reste plus que 4 R312 de cette série
à UTA sur le 80 (3423 et 3451 à
caméras) et le 76 (3427 et 3430), un seul à UTS
pour Zi2 (3437), 6 sur la 59E (3433 à 3435, 3438 et 3439)
depuis octobre 2008 à Alsace et un pour la 58E (3436) et 12
à UTV sur les lignes 98 (3401 à 3403, 3405, 3406,
3444 et 3445), 71 (3408 et 3409), 66 (3417) et en réserve
(3404 et 3407) soit 24 voitures encore en service sur lignes auxquelles
il faut en rajouter deux incorporées au pool
rénovation (3411 et 3429) soit la moitié de
l'effectif initial.
Dernier départ d'un R312 affecté officiellement
pour la 3436 au terminus des Manges le 22 juillet 2011.
Le logo TCL a fait son temps ...
Photo: JM-C
En ce qui concerne la
série 3400, il n'y en aura plus en janvier 2010 à
Audibert puis en octobre 2010 sur le 98 mais le 66 en a maintenant 4
(3403, 3405, 3406 et 3417), le 71 toujours les deux mêmes
(3408 et 3409), un (3402) est gardé en réserve
alors qu'Alsace et La Soie ont conservé les leurs.
Toutes ces voitures resteront
jusqu'à Atoubus qui avait prévu de les
éliminer tous et le dernier départ d'un R312
affecté à une ligne sera effectué le
22 juillet 2011 (58E).
Des R312 €1 jouent
les prolongations
Une conséquence de
l'inaccessibilité des R312 sera l'impossibilité
de les revendre dans la CE et comme certains SC10R victimes des normes
de dépollution, un certain nombre de R312 €1 (mis
aux normes par retrofit) resteront en service après Atoubus
qui avait pourtant prévu de les éliminer au bout
de 16 ou 17 ans.
En janvier 2011, le Sytral
décide d'équiper tous les véhicules du
réseau d'un système de contrôle
centralisé baptisé Amélie et donc un
nouveau pool est créé pour pallier à
l'indisponibilité des véhicules en cours
d'équipement. A cette occasion, 5 R312 €1 (3030,
3031, 3067, 3090 et 3091) reviennent sur lignes en compagnie d'un ex
pool rénovation (3060).
Ceux-ci (invendables)
joueront donc les prolongations (19 ans pour certains) jusqu'aux
vacances de Pâques 2013 (le 20 avril) car, lors d'Atoubus, le
pool Amélie est transformé en pool RNT chassis
(consolidation du châssis fissuré de certains
véhicules à moteur transversal). Il ne restera
plus alors de R312 de la série 3000 sur lignes, mais encore
un seul (3094) au GD d'UTN qui aura un sursis jusqu'aux grandes
vacances (4 juillet).
Un seul véhicule
de cette première série (3059) sera brutalement
réformé à la suite d'un accident grave
le 9 juin 2011.
Fin de service définitive aux Semailles pour la 3444 qui a
assuré le dernier 59E le 15 juillet 2011.
Les LAC de C2 sont déjà posées ...
Photo: JM-C
En ce qui concerne la
série 3400, 7 sont réformés avec
Atoubus (3402, 3403, 3405, 3414, 3429, 3435 et 3439), 6 sont
affectés à la FCO (3432 et 3441 à
3445) et les 36 autres sont tous affectés (certains
provisoirement) aux scolaires.
Cependant, les taux de
réserve ayant encore diminués avec Atoubus, 11
voitures conservent leur SIDV pour pouvoir assurer des
dépannages mais certaines ne sortiront pratiquement jamais
sur ligne. On en verra fréquemment seulement 2 à
UTV (3406 et 3409) principalement sur le 6, 2 à UTN (3434 et
3436) principalement sur le 27, 1 à UTS (3437) et enfin une
qui se baladera (3433). Il n'y en aura plus en ligne aux vacances de
printemps du 20 avril 2013.
A la rentrée
scolaire du 3 septembre 2013, il ne restera plus que 4 R312 en
scolaires à UTV (3412, 3424, 3425 et 3446), qui seront tous
réformés aux vacances de Toussaint du 19 octobre
2013, et 6 R312 affectés à la FCO (3432 et 3440
à 3444) qui seront les derniers survivants.
La seconde phase de l'exploitation de lignes scolaires par autocars sonnera le glas de ces valeureux serviteurs, le dernier R312 (3444) ayant été vu en formation le 7 janvier 2014.
La seconde vie des R312
Comme d'habitude, le Sytral
revendra les véhicules en meilleur état et en
particulier les R312 €0 encore utilisables en France et dans
la C.E.
Plusieurs R312 climatisés ont été
revendus en Pologne, dont la 3304 vue Aleje Lipowe à Pionki
le 13 mars 2010
en livrée d'origine comme souvent en Europe de l'Est
Photo: Empi
C'est ainsi qu'on en
retrouvera en France, comme par exemple 13 exemplaires revendus au ...
Sitral (Syndicat Intercommunal des Transports de
l’Agglomération de Longwy) ou 5 à ...
Keolis pour la desserte interne du site Areva de La Hague. Il y aura
même un (l'ex 3146) racheté par JCDecaux pour
transporter des Velo'v (en supprimant la porte centrale et les
sièges). Un autre (3367) sera même
racheté par un conducteur pour en faire... un camping-bus.
Plusieurs
opérateurs polonais feront l'acquisition de R312 lyonnais
€0 dont plusieurs ... climatisés (y compris le
proto 3181) ce qui est assez surprenant.
Le R312 €1 n° 3077,
vue ici dans le centre (Qendër) de la ville albanaise de
Dürres le 5 août 2011,
a également conservé sa livrée TCL (y
compris la signalétique MPA et la pancarte JD !)
Photo: Straszny
Des R312 €1, souvent
réformés assez tard, seront revenus hors CE.
C'est ainsi que certains s'expatrieront en Albanie, repris par le
réseau Iri-Trans de la ville cotière de
Dürres.
© JM-C, Tecelyon
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